Semaine du 3 au 9 novembre 2025 : Neuf de Bâtons & As de Coupes

Cette tension dans ton corps, celle qui s’accroche même quand tout va bien.
Toi aussi, tu la connais ?

Depuis plusieurs semaines, le tarot parle de résistance, d’ancrage, de retour au corps…
Et encore une fois, l’énergie se répète, mais cette fois jusqu’à l’épuisement : sous Mars opposé à Uranus, la tension se glisse dans nos nerfs, notre souffle, notre peau elle-même.

La Pleine Lune en Taureau du 5 novembre nous ramène à l’essentiel : il faut tenir, oui, mais le faire avec douceur envers soi-même.
C’est dans cette fatigue que le Neuf de Bâtons vient croiser l’espoir offert par l’As de Coupes.

Les deux cartes

Depuis plusieurs semaines, les énergies montent et redescendent comme la marée.
Elles nous traversent, se retirent, reviennent plus fortes.
On se crispe, puis on relâche.
On retient, puis on craque.
On supporte, et enfin, on lâche prise.

Et chaque vague semble un peu plus lourde que la précédente, comme si le corps tout entier apprenait à respirer dans la tempête.

Le Neuf de Bâtons incarne cette résistance : la vigilance du cœur épuisé, la fatigue nerveuse de celui ou celle qui a trop tenu.
C’est la carte du dernier souffle avant la délivrance, et elle nous dit : « Je n’en peux plus, mais je reste debout. »

L’As de Coupes, lui, arrive en douceur : il promet la réouverture, le retour du flux vital, la possibilité d’aimer ou de ressentir à nouveau sans peur.

Sous Mars opposé à Uranus, les vagues s’entrechoquent : tension, impatience, imprévus, besoin de rupture.
Mais la Pleine Lune en Taureau (5 novembre) vient calmer ces remous, puisqu’elle ramène au corps, à la stabilité, et à la lenteur nécessaire pour ne pas se perdre dans la houle.
Puis Vénus entrant en Scorpion nous pousse à plonger sous la surface : à sentir au lieu de fuir, à aimer avec intensité plutôt qu’avec prudence.

Ensemble, ces deux cartes reflètent ce mouvement : tenir, puis céder.
Le Neuf nous apprend la solidité, l’As nous enseigne la fluidité.
Et entre les deux, il y a ce point d’équilibre si rare : celui où la vague ne détruit plus, mais nous porte.

Le 9 de bâton

Dans sa lecture moderne, le Neuf de Bâtons parle d’endurance, de lucidité dans la lassitude.
Il représente ces instants où l’on ne se bat plus par colère, mais par instinct de survie, grâce à cette force intérieure qui pousse à rester debout, même quand le souffle se fait court.
C’est la carte des corps tendus, de ceux qui ont tout donné et qui, pourtant, refusent d’abandonner.

Cette semaine, cette énergie entre directement en résonance avec Mars opposé à Uranus : le ciel amplifie la tension intérieure et la vigilance nerveuse qui veut agir, réagir, rompre.
Le mental s’enflamme, le système nerveux sature, les corps retiennent leur souffle.
Mais le Neuf de Bâtons n’est pas un cri de guerre, c’est un rappel à la conscience.
Il dit : « Tu n’as plus besoin de te battre contre le vent, tu peux juste te tenir face à lui. »

Avec la Pleine Lune en Taureau du 5 novembre, cette résistance peut enfin prendre une autre forme.
Il est important de comprendre que, si l’on veut pouvoir continuer à tenir, on nous demande d’honorer le corps, pas de le pousser à bout.
Les tensions de Mars se détendent dans la lenteur du Taureau. On nous rappelle encore ici que ce qui compte, ce sont les gestes simples.
Il ne s’agit plus de prouver sa force, mais de la ressentir autrement : dans la stabilité de la respiration et dans le retour au présent.

Ce Neuf de Bâtons, cette semaine, devient donc une frontière sacrée, celle qui marque la limite entre le courage et l’épuisement.
Elle nous enseigne la discipline de la douceur : savoir quand tenir, et surtout, savoir quand se reposer.
Choisiras-tu de la dépasser ?

L’as de coupe

Dans sa lecture moderne, l’As de Coupes parle de renaissance intérieure.
Il représente l’instant où quelque chose recommence à couler.
L’émotion, la tendresse, le plaisir de ressentir : tout ce qui avait été mis en pause se remet doucement en mouvement.
C’est une carte d’amour, mais avant tout de réconciliation avec soi-même.
Ici, elle montre le retour de la respiration après la tension du début de la semaine.

Cette semaine, cette énergie répond directement à la Pleine Lune en Taureau du 5 novembre, soutenue par Vénus entrant en Scorpion le lendemain.
La Pleine Lune éclaire nos besoins de stabilité et de sécurité, tandis que Vénus vient raviver le désir d’intimité véritable.
L’As de Coupes reflète ce passage : il nous rappelle que la douceur n’est pas une faiblesse, mais un choix conscient, surtout après la tempête de Mars opposé à Uranus.

Sous ce ciel, comme toutes ces dernières semaines, le cœur hésite : il veut à la fois se protéger et s’ouvrir.
Mais cette fois, Vénus en Scorpion nous invite à plonger, à oser sentir pleinement, à ne plus aimer à moitié.
C’est un amour profond, viscéral, celui qui ne cherche pas la perfection, mais la vérité.
Courir vers la joie serait contre-productif : c’est un temps particulier où il est bon de laisser la lumière nous atteindre, goutte après goutte, comme l’eau qui s’infiltre dans une terre longtemps desséchée.

Cette carte agit comme un baume après la lutte du Neuf de Bâtons.
Elle nous promet la possibilité d’un cœur à nouveau vivant, prêt à accueillir le monde avec sincérité.

Et si tu t’autorisais simplement à recevoir ?


Les influences du ciel

Le ciel de cette semaine nous fait vivre un mouvement de bascule presque organique.
Entre Mars opposé à Uranus, la Pleine Lune en Taureau et Vénus entrant en Scorpion, tout parle d’un cycle qui s’étire entre tension et relâchement, entre résistance et abandon.

Mars opposé à Uranus agit comme une décharge électrique : il réveille ce qui était retenu, amplifie la nervosité, pousse à rompre les schémas figés.
C’est une énergie brute, difficile à canaliser, mais porteuse d’une libération profonde si elle est vécue en conscience.
Elle correspond parfaitement à la vibration du Neuf de Bâtons, cette lutte silencieuse contre la fatigue ou le découragement.

La Pleine Lune en Taureau du 5 novembre vient ensuite calmer la houle.
Elle demande de revenir au corps, à la lenteur, à la stabilité des sens.
Sous cette Lune, les émotions cherchent leur ancrage concret : manger, respirer, toucher, exister dans le présent.
C’est ici que l’As de Coupes trouve sa place : dans la reconnexion au plaisir simple d’être vivant, dans la gratitude d’un cœur qui recommence à battre librement.

Enfin, Vénus entrant en Scorpion le 6 novembre teinte tout cela d’une intensité émotionnelle nouvelle.
Elle met à nu les désirs et les vérités cachées : elle n’accepte ni la tiédeur, ni le faux-semblant.
Cette Vénus demande d’aimer avec profondeur, même si cela signifie être vulnérable.

Cette combinaison planétaire, faite de feu nerveux, de terre apaisante et d’eau sensible, agit comme une respiration cosmique.
Chaque inspiration ramène la tension, chaque expiration libère un peu plus d’espace pour la douceur.
C’est une danse entre la résistance et l’ouverture, le Neuf de Bâtons et l’As de Coupes, entre le corps qui tient et le cœur qui s’autorise enfin à lâcher prise.

🌙 Déroulé astrologique de la semaine

Lundi 3 novembre
👉 Mars forme un trigone à Neptune : les intuitions affluent, la motivation devient plus fluide. On sent la fatigue des dernières semaines, mais aussi une douceur nouvelle. Ce jour-là, inutile de forcer : l’énergie se déplace d’elle-même.
À faire : écouter ton corps, rêver, créer sans attente.
À éviter : chercher à tout comprendre ou tout planifier.

Mardi 4 novembre
👉 Mars s’oppose à Uranus : tensions nerveuses, impulsions soudaines, besoin de changement. Ce qui était contenu veut exploser.
À faire : bouger, canaliser physiquement, écrire, dire les choses sans violence.
À éviter : casser, quitter, rompre sous la colère.

Mercredi 5 novembre
👉 Pleine Lune en Taureau : illumination sur la stabilité, la sécurité, les besoins essentiels. Le corps devient messager : fatigue, faim, désir, tout se réveille.
À faire : te reconnecter à tes sens, cuisiner, respirer, ralentir.
À éviter : te surcharger ou ignorer ton besoin de repos.

Jeudi 6 novembre
👉 Vénus entre en Scorpion : les relations se densifient, les émotions deviennent profondes et vraies. Ce n’est plus le moment de rester à la surface.
À faire : écouter ce que ton cœur retient depuis trop longtemps.
À éviter : manipuler, tester, provoquer.

Vendredi 7 et Samedi 8 novembre
👉 Le Soleil forme un trigone à Neptune, tandis que Mercure se frotte à Neptune : confusion, fatigue, hypersensibilité, mais aussi élans de compassion et d’imagination.
À faire : méditer, prier, créer, rêver.
À éviter : prendre des décisions importantes, céder à la mélancolie.

Dimanche 9 novembre
👉 Mercure commence sa rétrograde en Sagittaire : retour sur les mots, les promesses, les projets. On ne clôt rien, on révise.
À faire : revoir, relire, reformuler, comprendre autrement.
À éviter : foncer ou signer dans la précipitation.


🌿 Rituels de la semaine, sous la Pleine Lune en Taureau du 5 novembre 2025

Cette pleine lune, la plus proche de la Terre cette année, agit comme un amplificateur de sensations.
Elle éclaire le corps, le cœur, et tout ce qui a été retenu depuis trop longtemps.
Après des semaines de tension, cette Lune en signe de Terre nous invite à ralentir, ressentir et intégrer.
Les rituels de cette semaine suivent cette respiration : apaiser le corps, puis éclaircir l’esprit.

🌿 Tisane du relâchement

Ingrédients :

1 pincée de verveine citronnée (pour calmer le mental)

1 pincée de lavande (pour apaiser le corps et le cœur)

1 pincée de tilleul (pour relâcher les tensions physiques)

1 trait de lait végétal (amande ou avoine) ou animal, ajouté à la fin (symbole de douceur et de réconciliation avec le corps)


Rituel :

1. Alume une petite bougie chauffe plat.

Puis, dans ton porte-thé, place les plantes une à une, en leur indiquant leur rôle.


2. Verse l’eau chaude dessus, couvre et laisse infuser quelques minutes.


3. Ajoute une cuillère de lait végétal (ou animal).


4. Remue trois fois dans le sens contraire des aiguilles d’une montre et dis :

« Je relâche ce qui me pèse.
Je reste debout, mais je lâche la résistance. »




5. Remue ensuite trois fois dans le sens des aiguilles d’une montre et dis :

« Je retrouve ma force dans la douceur de mon corps. »




6. Bois lentement, en visualisant la chaleur se répandre dans ton ventre, ton dos et tes épaules.

🌕 Rituel de la lettre lunaire

(Pleine Lune en Taureau — mercredi 5 novembre, jour de Mercure)

Cette Pleine Lune, la plus proche de la Terre cette année, amplifie les émotions et les prises de conscience.
Sous l’influence de Mercure, planète des mots et de la clarté intérieure, elle offre un espace pour mettre en ordre ce que l’on ressent.
C’est le moment d’écrire, de comprendre, puis de déposer ce que l’esprit n’arrive plus à porter seul.

Matériel :
• Une feuille blanche et un stylo
• Une bougie blanche, argentée ou grise
• Une enveloppe

Rituel :

1. Le soir du 5 novembre, installe-toi dans un endroit calme, sous la lumière de la Lune ou près d’une fenêtre.


2. Si tu as un autel, c’est le moment de t’en servir. Sinon, allume simplement ta bougie. Respire profondément trois fois.


3. Prends ta feuille et écris une lettre à toi-même : parle sans filtre. Évoque ce que tu veux laisser derrière, ce que tu comprends maintenant, ce que tu sais de toi, ce qui fait mal et ce qui te met en joie.


4. Quand tu as terminé, relis doucement ton texte et dis :

> « Ce qui doit être compris le sera.
Ce qui doit guérir le fera.
J’ai confiance en mon propre temps. »




5. Plie la lettre, scelle-la avec la cire de ta bougie, et laisse-la une nuit entière à la lumière lunaire.


6. Le lendemain matin, range la lettre dans un lieu sûr, sans l’ouvrir.



Ouverture :
Mets un rappel sur ton téléphone pour la rouvrir à la prochaine Pleine Lune en Taureau, autour du 7 mai 2026.
Lis-la sans jugement, en observant ce qui a évolué.
Certaines blessures auront guéri, et tu pourras t’en réjouir.


Phrase d’ancrage
« Accueillir la douceur en moi n’est pas la fin du combat, c’est le début de ma victoire. »

Après des semaines de tension, cette Pleine Lune en Taureau nous ramène à l’essentiel : respirer, ressentir, vivre à nouveau depuis le corps.
Le Neuf de Bâtons nous a appris à tenir debout malgré la fatigue. L’As de Coupes nous apprend maintenant à nous ouvrir, à laisser couler ce qui doit l’être.

Entre les deux, il n’y a pas d’opposition : il y a un passage.
Celui du contrôle à la confiance, de la résistance à la tendresse, de la vigilance à la présence.

Cette semaine n’est pas faite pour forcer, ni pour comprendre.
Elle est faite pour sentir, pour laisser le corps redevenir un refuge, et pour accueillir la douceur comme une victoire.

✨ Que cette semaine te soit douce et lucide,
pleine de respiration, de lenteur et de présence.

À très vite,
Aëlis (Rafaële)

📍 Witches Shop – 24 place de Strasbourg, 65200 Bagnères-de-Bigorre
📅 Les vendredi et samedi après-midi en boutique, les autres jours par téléphone
💻 Rendez-vous en ligne disponibles via le site witches-shop.fr

Share the Post:

Related Posts